Quelques semaines après la disparition de Nancy WAKE, le quotidien régional La Montagne publiait un article dans sa rubrique Histoire qui pouvait remettre en cause des passages de l'autobiographie de la disparue..
Roger VENUAT, qui a eu l'occasion de la côtoyer donne quelques précisions qui infirment les assertions de deux historiens Montluçonnais reprises dans l'article de presse.Â
Voici ce qu'il déclare à propos de Nancy WAKE.
D'après un article paru sous la rubrique « Histoire » en page 11 du quotidien La Montagne daté du dimanche 21 août 2011, Nancy WAKE, résistante australienne décédé le 7 août 2011 à Londres « n'aurait pas œuvré à Montluçon ».
C'est sur la base des propos de deux historiens montluçonnais contestant des éléments de son autobiographie que le journal appuie son propos. Nancy WAKE ne serait venue à Montluçon qu'après la libération de Montluçon fin 1944.
Or, Jean VILLATTE, ancien combattant du maquis Villechenon (toujours vivant à Ygrande bien que Jean Desbordes l'ai déclaré… mort en 1944 dans un de ses ouvrages !), était présent lors de l'attaque de l'Hôtel de l'Ecu, le 27 juillet 1944 ; et il témoigne de la présence de Nancy WAKE aux côtés de Villechenon, le capitaine des guerilleros espagnols et Capitaine GABY.
Ils étaient partis d'Estivareilles à 11 heures et leur voiture était en fin de convoi. De sa position vers le pont Jean VILLATTE n'a pas pu voir Nancy WAKE lancer ses grenades à l'intérieur, mais il se souvient qu'un gendarme participant à l'opération en avait lancé par un soupirail.
Nancy WAKE était également présente le dimanche 20 août 1944 vers 7 heures avec l'Ãtat-major Départemental sur la place à Saint-Victor. J'étais personnellement à deux mètres d'elle lorsque le commissaire de police est venu mettre ses effectifs de police à la disposition du maquis et que le capitaine Villechenon lui a mis une tape sur la figure en lui disant : « Hier tu nous faisais encore poursuivre par tes flics et aujourd'hui tu nous les amènes ! ».
Nancy WAKE, la "Souris blanche", n'avait pas apprécié ce geste qu'elle avait trouvé déplacé ; elle le signifiait très directement en pointant son revolver sur le ventre de Villechenon en lui disant tranquillement : "ne recommance pas, sinon...".
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