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Un nouveau monument pour le Camp Casanova à Moladier
Les dernières évolutions du chantier viennent en bas de page...
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Un panneau d'information sera intégré au fût du monument Casanova à Moladier, le choix majoritaire s'est porté sur la solution B !
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 A |
 B |
 C |
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Un nouveau monument... de l'idée à la réalisation. |
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Le secteur du Bocage Bourbonnais a connu une activité résistante importante du tout début du conflit jusqu'à la Libération qu'ils ont assurée de fin août à début septembre 1944. Dès le début des années 50, une stèle avait été érigée dans les bois des Champs, commémorant le Camp Hoche installé dans la clairière de la Pièce Plate au printemps 1943. Au début des années 2000, considérant la difficulté d'accès à la stèle de la Pièce Plate, un nouveau monument avait été érigé en bordure de la route départementale à Chapillière, et la mémoire du Camp Danièle Casanova avait été associée à celle du Camp Hoche (Le camp Casanova avait été installé quelques temps à la ferme de Renaudière, toute proche avant d'en être délogé par l'attaque du 15 juillet 1944...). Mais rien ne marquait jusqu'à maintenant la création du Camp Casanova à Moladier, le 6 juin 1944. Et l'histoire des deux maquis FTP du secteur est tellement différente (le premier, précurseur de la lutte armée, expérimentant la clandestinité et faible en effectif comme en armes, le second né dans la grande vague insurrectionnelle poussée par le débarquement, aux effectifs pléthoriques...) qu'il nous a semblé nécessaire d'en signaler la mémoire de façon spécifique dans l'installation d'un nouveau monument |
Sur cette page, vous pouvez suivre l'avancement du projet au fil des jours !
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Le secteur du Bocage Bourbonnais a connu une activité résistante importante du tout début du conflit jusqu'à la Libération qu'ils ont assurée de fin août à début septembre 1944. Dès le début des années 50, une stèle avait été érigée dans les bois des Champs, commémorant le Camp Hoche installé dans la clairière de la Pièce Plate au printemps 1943. Au début des années 2000, considérant la difficulté d'accès à la stèle de la Pièce Plate, un nouveau monument avait été érigé en bordure de la route départementale à Chapillière, et la mémoire du Camp Danièle Casanova avait été associée à celle du Camp Hoche (Le camp Casanova avait été installé quelques temps à la ferme de Renaudière, toute proche avant d'en être délogé par l'attaque du 15 juillet 1944...). |
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| Mais rien ne marquait jusqu'à maintenant la création du Camp Casanova à Moladier, le 6 juin 1944. Et l'histoire des deux maquis FTP du secteur est tellement différente (le premier, précurseur de la lutte armée, expérimentant la clandestinité et faible en effectif comme en armes, le second né dans la grande vague insurrectionnelle poussée par le débarquement, aux effectifs pléthoriques...) qu'il nous a semblé nécessaire d'en signaler la mémoire de façon spécifique dans l'installation d'un nouveau monument | |
Une fois le projet défini, il faut rassembler les moyens...
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La réalisation du monument proprement dite étant assurée par nos propres moyens la dépense à financer ne concerne que la matière d'oeuvre et quelques frais annexes à hauteur de 3000 euros. Il aura fallu deux années d'efforts pour rassembler les moyens nécessaires à la réalisation du projet. Des vingt communes du secteur sollicitées, quinze ont répondu favorablement à notre demande de soutien financier en nous actroyant des subventions exceptionnelles de 50 à 150 euros. Les services de l'Etat sollicités au travers de l'ONAC nous ont accordé une subvention de 600 euros et le Conseil Départemental a contribué à hauteur de 500 euros. Des contributions volontaires de nos adhérents viennent abonder les fonds nécessaires à la réalisation. Le coût réel de la réalisation, si nous valorisions l'ensemble du travail des bénévoles sur l'ensemble du projet serait bien plus considérable ! Peut-être nous faudra-t-il prendre le temps de le calculer pour évaluer à leur juste valeur les concours qui nous sont consentis par les collectivités. Une convention est en préparation avec l'ONF pour l'implantation du monument en forêt domaniale. |
De la pierre...
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| La pierre a été achetée chez Guy Martin à Garchizy, c'est une pierre de l'Yonne, au crème très clair au grain très fin... mais aussi bien dure et qui sonne clair ! A la mi-juillet elle fait le voyage de la Nièvre jusqu'au Theil sur le chantier de la taille. Après le coup de main des bénévoles "non spécialisés", place au pro ; c'est Michel Henri, notre Meilleur Ouvrier de France, qui va s'ateler à la tâche. | ||
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De l'idée au tracé...
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Brouillon plots-retouché |
Panneau plot-retouché |
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| De l'esquisse au tracé du gabarit, en pâssant par les retouches successives du dessin, c'est une préparation minutieuse qui précède la taille du premier éclat... Et la réalisation génèrera peut-être quelques évolutions du dessin initial quand l'oeil et la main vont appréhender la chose dans la réalité de ses trois dimensions. | ||
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Panneau socle-retouché |
Plan plots-retouché |
Profils papier socle-retouché |
... à l'attaque !
L'ensemble du monument se compose de 7 pièces de pierre (un socle, un fût, une tête et quatre plots)
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Bloc brut |
Tracé du panneau |
Dégrossi de la première face |
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D'un coup de crayon au gabarit,, on annonce à la pierre ce à quoi elle doit s'attendre... ce que massette et ciseaux vont lui faire comprendre ! |
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Dégrossi de la première face |
Première face terminée |
deuxième face |
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Dégauchissage |
Troisième face |
Premier plot terminé |
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L'idée de la canelure entaillée dans la partie basse du corps est abandonnée au profit d'une ligne plus sobre... |
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... à l'aide ! Pascale vient prêter main forte à Michel ; parité dans la taille !
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| Pascale s'attaque au quatrième plot ! | ||
Au tour du socle !
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Mise en chantier du socle |
Tracé du panneau |
Tracé du panneau avec arrêtes à marquer |
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Tracé du panneau avec arrêtes à marquer |
Premier épannelage phase de dégrossissage |
Premier épannelage deuxième phase de dégrossissage |
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Premier épannelage terminé |
Taille du deuxième épannelage |
Taille du deuxième épannelage |
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... Et de deux faces ! Mais il en reste encore deux autres...
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La moulure du socle commence à prendre forme ! |
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Les quatre plots des angles de l'emprise au sol sont achevés... |
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Mise en chantier de "l'oeil" |
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Dans un premier temps, il faut fabriquer la "chèvre" qui va permettre de soulever 7 ou 800 kilos de pierre pour la faire passer de la position couchée à la position debout... On n'est pas dans l'ébénisterie ! C'est du gros et du costaud... |
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Trois tiges filletées plus loin, six rondelles et six écrous... et voilà le squelette de la chèvre monté. Ne reste plus qu'à la positionner au-dessus de la grosse pierre pour l'y suspendre... |
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Une bonne corde pour suspendre le palan... |
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... y a plus qu'à tirer pour la pierre obéisse et consente enfin à se lever ! |
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Pas lourde la pierre, Chantal tient bon ! |
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Le chantier est monté... "l'oeil" va désormais s'ouvrir au burin et à la massette ! Il n'y aura plus qu'à le retourner d'ici quelques temps pour achever la taille... |
| Le chantier s'est monté sous la pluie... Il est désormais à l'abri de la bâche sous le tipi. |  |
... à Suivre !
