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La mémoire à l'abri au grenier...

Comme souvent lors de la disparition d'un proche, au hasard de l'inventaire d'un grenier ou de vieux meubles, des découvertes viennent éclairer le souvenir des anciens au travers de documents soigneusement conservés à l'abri d'un carton, d'une boîte, d'un coffret ancien ou d'une valise anodine...

C'est ce qui attendait la fille de Jean Lamarque après la disparition de sa mère ; quelques vieux papiers et trois photos, quelques petits cailloux blancs semés sur le chemin de la mémoire d'un père qui n'avait jamais évoqué son passé de Résistant auprès de ses enfants...

 Trois photos à identifier...  Un livret individuel

 Une notification de mutation dans l'administration de STO

(Jean Lamarque en était épargné en travaillant à la mine !)

Un certificat délivré par les FFI
 Une attestation sur l'honneur
Une fiche de démobilisation

(Jean Lamarque s'était engagé jusqu'à la fin de la guerre...)

 

Cette expérience doit nous inciter à la plus grande vigilance pour ne pas laisser perdre des indices qui peuvent se révéler précieux lorsque dans nos travaux de recherche et de consolidation de nombreux recoupements sont nécessaires pour garantir les récits de la mémoire.

La consultation de ces documents nous invite à poursuivre les recherches sur les sabotages de la ligne SNCF Moulins - Montluçon auxquels auraient participé le groupe "Marius" de Saint-Hilaire  aux côtés des maquisards du Camp Casanova. L'hypothèse de l'apport d'explosifs depuis la mine est probable...