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Journée nationale de la Résistance

Le 27 mai 2019, la cérémonie commémorative s'est déroulée au Montet à 18 h 30 Place de la mairie.

Sept drapeaux des organisations d'anciens combattants étaient présents. Autour du maire du Montet et de ses conseillers, du chef de la brigade de gendarmerie, le député absent était représenté par son collaborateur, également président de la communauté de commune et maire de Tronget. Jean-Jacques Rozier, vice président représentait le Conseil Départemental avec Marie Françoise Lacarin, conseillère départementale et maire de Cressanges, Robert Bougerolles, maire de Rocles, les maires de Saint-Sornin et Chatel de Neuvre étaient également représentés par Mme Giolat et M Faulconnier. L'ARAC et le comité ANACR de St Pourçain étaient également présents.

Après le traditionnel dépôt de gerbe tous les participants se sont retrouvés dans la salle de la mairie pour les prises de parole et le vin d'honneur offert par la municipalité.

Texte de l'intervention 

La veille, dimanche 26 mai, l'exposition "Terre de Résistance" était installée et ouverte au public toute la journée à la salle Annexe de la Mairie du Montet.

Les visiteurs ont été nombreux à s'y retrouver et les discussions ont été riches pour satisfaire la curiosité des passants et ajouter à la connaissance des un et des autres quelques bribres de la mémoire commune.

 


En 1995, dans son album "Plus ça va" et sur un texte de Claude LEMESLE, Michel FUGAIN avait mis les notes claires de la lutte et de l'espoir face à "la bête immonde"...

 en 2013 Le documentariste Gilles PERRET réalise "LES JOURS HEUREUX"...

 

 
 


 

C'était en 1995 !

Paroles de Claude LEMESLE - Musique de Michel FUGAIN - 1995 (album « Plus ça va »)


La bête immonde

 

Elle est vivante, elle a encore
La haine au ventre, la rage au corps
La bête immonde

Qu'elle tourne au loin comme un vautour
Ou Rampe et ronge tout autour
La bête immonde

Depuis le temps qu'elle fait le trou
De sa tanière grise
Là-bas, ici, partout
Au cœur de chacun de nous
Elle est l'enfant que la bêtise
A conçu avec l'ombre
La bête immonde

Depuis le temps qu'on laisse faire
Tous les suppôts de son enfer
La bête immonde

Qu'elle a vomi des Gestapo
Dans toutes les guerres, tous les ghettos
La bête immonde

Que les salauds dans les salons
Lui trouvent des excuses
Lui trouvent des raisons
Plébiscitées par les cons
Elle est la fille de la ruse
Qui naît des décombres
La bête immonde

O pleure, pleure ma mère la terre
Des larmes de siècles et de sang
O pleure, pleure des gouttes d'océan

Sur les chants qui montent des wagons
Les camps, les tortionnaires
Les frères qui clouent leurs frères
Au poteau des religions

O pleure ma mère la terre
Au fond de tes entrailles gronde
La bête immonde

Mais qui va lui planter le pieu dans le cœur ?
Qui va l'amputer du goût de l'horreur ?

Elle qui étrangle les ethnies
Étrangle les poètes
Étouffe les hommes honnêtes
Au bâillon des calomnies
Il lui faut faire sauter la tête
Avec sa propre bombe
La bête immonde

Depuis qu'elle nous pollue l'histoire
A coup de glaive, à coup de gloire
La bête immonde

Que son crachat sur ton drapeau
Dépend de la couleur de peau
La bête immonde

Depuis qu'elle rôde avec sa faux
Emblème de son règne
Depuis qu'elle dit Je t'aime
Aux cagoules, aux échafauds
Il faut cribler de chrysanthèmes
Jusqu'à ce qu'elle succombe
La bête immonde

O pleure, pleure ma mère la terre
Des larmes de siècles et de sang
O pleure, pleure des gouttes d'océan

Sur les bouquins, dans les bûchers
Les cris des ratonnades
Sur les croix des croisades
Et les continents barbelés

O pleure, ma mère la terre
Au fond de tes entrailles gronde
La bête immonde

Mais qui va lui planter le pieu dans le cœur ?
Qui va l'amputer du goût de l'horreur ?

O pleure, ma mère la terre
Au fond de tes entrailles gronde
La bête immonde

O pleure, ma mère la terre
Au fond de tes entrailles gronde
La bête immonde.

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